The Truth of Tibetan Buddhism

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Sexual scandals of Lamas and Rinpoches

über die Dalai Lamas

Before Buddhism was brought to Tibet, the Tibetans had their believes in "Bon". "Bon" is a kind of folk beliefs which gives offerings to ghosts and gods and receives their blessing. It belongs to local folk beliefs.

In the Chinese Tang Dynasty, the Tibetan King Songtsän Gampo brought “Buddhism” to the Tibetan people which became the state religion. The so-called “Buddhism” is Tantric Buddhism which spreads out during the final period of Indian Buddhism. The Tantric Buddhism is also named "left hand tantra" because of its tantric sexual practices. In order to suit Tibetan manners and customs, the tantric Buddhism was mixed with "Bon". Due to its beliefs of ghosts and sexual practices, it became more excessive.

The tantric Master Atiśa spread out the tantric sex teachings in private. Padmasambhava taught it in public, so that the Tibetan Buddhism stands not only apart from Buddhist teachings, but also from Buddhist form. Thus, the Tibetan Buddhism does not belong to Buddhism, and has to be renamed "Lamaism".

   
                  Sogyal Rinpoché, pas si Zen ce Rinpoché

Sogyal Rinpoché en personne, tu te rends compte ? » « Je l'ai déjà vu une fois pendant une conférence à Amsterdam, mais de loin » « Une semaine entière avec lui... Je me sens tellement privilégiée.» Dans le luxueux temple bouddhiste de Lerab Ling, niché au coeur des Cévennes à Roqueredonde, l'excitation atteint son comble : l'arrivée du maître a été annoncée. Assis dans la position du lotus - éminemment inconfortable pour quiconque ne pratique pas assidûment le yoga -, les disciples ont écouté patiemment le discours d'introduction à cette retraite de méditation qui va les occuper pendant huit jours. Ils ont bien noté les règles à respecter : ne pas boire d'alcool, ne pas fumer, ne pas utiliser son téléphone portable, et parler le moins possible. Sauf sur le parking du centre, où ces comportements de débauche sont autorisés. Maintenant, action ! Les retraitants veulent voir leur gourou, en chair et en os.

 
Sogyal Rinpoché ? Un lama de renommée mondiale. Né au Tibet en 1947, il a été reconnu très jeune comme la réincarnation d'un des maîtres du treizième dalaï-lama, ce qui impose le respect de la communauté religieuse. Dès son arrivée en Europe, en 1971, il commence à enseigner les rudiments du bouddhisme tibétain aux Occidentaux. En plein rejet du christianisme, la génération hippie se passionne pour cette forme de spiritualité exotique.
 
Esprit moderne, corps tibétain
 
Obèse mais énergique, le petit homme prend de l'envergure, jusqu'à fonder le centre de Lerab Ling. Le temple, modèle d'architecture bling-bling en pleine nature, est inauguré en grande pompe par le dalaï-lama en 2008, en présence de Carla Bruni-Sarkozy, Rama Yade et Bernard Kouchner. Il accueille aujourd'hui de 2 000 à 3 000 retraitants chaque année. La brochure de promotion dit de Sogyal Rinpoché qu'il a un « don remarquable pour réunir plus de deux mille cinq cents ans de sagesse et d'expérience bouddhistes d'une manière authentique, accessible, et tout à fait pertinente pour le monde d'aujourd'hui ». Un esprit moderne dans un corps tibétain (ou l'inverse) : le gourou fait mouche chez les Européens en quête de sens. Il est aussi l'autorité spirituelle de l'association Rigpa qui rassemble 130 centres bouddhistes dans 41 pays du monde, et l'auteur du Livre tibétain de la vie et de la mort, vendu à plus de 2 millions d'exemplaires dans le monde. Autant dire que Sogyal Rinpoché est à l'amateur de nourriture spirituelle ce que Lady Gaga est au fan de musique pop : une superstar. Mais sa notoriété et le succès que rencontrent les retraites n'empêchent pas les rumeurs persistantes sur la légitimité du personnage. Rinpoché ne serait pas le véritable auteur de l'ouvrage qui a fait sa renommée, et surtout, il entretiendrait des relations à la limite de l'abus de pouvoir avec ses disciples les plus proches (lire plus bas)...
 
Mais, en ce mois de juillet 2011, les 500 personnes inscrites à la traditionnelle retraite estivale de Lerab Ling ont d'autres préoccupations. Venues d'Italie, des Pays-Bas, d'Allemagne, d'Angleterre ou de France, toutes ont délaissé les plages et l'apéro au rosé pour s'isoler huit jours dans l'espoir de découvrir les secrets de la méditation. On compte bien dans l'assemblée un hippie quinqua et deux ados gothiques, mais l'essentiel est constitué de gens « ordinaires », venus seuls, en couple ou en famille. Unis par l'originalité de leur démarche, les participants ont le bon goût de ne pas se taper dessus quand les précieux coussins, indispensables pour tenir des heures assis en tailleur, viennent à manquer. Ceux qui en avaient discrètement empilé cinq sous leur postérieur ne rechignent pas longtemps à les céder à leur voisin : l'essentiel, après tout, est d'être en position de voir le gourou. Les architectes du temple ont prévu le coup en disséminant des écrans plats un peu partout dans la salle. Des interprètes se chargent de traduire les discours de l'anglais syncopé de Sogyal Rinpoché (« Is dat clear ? D'you undeustand ? ») dans les différentes langues des retraitants.
 
Humiliations publiques
 
Quand le maître apparaît enfin sur l'estrade dans sa robe orange, comme il le fera chaque jour aux alentours de midi, les 500 groupies se lèvent comme un seul homme. Les plus zélés entament même une prosternation bouddhiste (genoux, ventre et front à terre) difficile à mener à bien, chacun disposant d'un espace limité aux dimensions de son coussin. Sogyal Rinpoché, c'est 1 m3 de pure sagesse : ça s'accueille dignement. « Il a les cheveux plus noirs que la dernière fois, non ? » murmure une femme à son mari. Rinpoché, qui signifie en tibétain « le Très Précieux », prend effectivement soin de son apparence. Les cheveux blancs, c'est un charme dont il se passe.
 
Ce matin-là, dans le temple à la décoration surchargée, où domine un bouddha en or de 7 m de haut, le gourou pointe d'un doigt agacé un grand portrait de maître placé derrière lui. « Qu'est-ce qu'elle fait là, cette photo ? » demande-t-il sèchement à ses assistants. S'ensuivent vingt minutes de mise au point et de brimades, alors que nonnes et disciples s'agitent en tous sens pour déplacer la photo. Au fil des « enseignements » dispensés chaque jour, ces scènes deviendront vite habituelles : loin du calme détachement du dalaï-lama, le chef spirituel du temple de Lerab Ling s'énerve, se moque et engueule ses collaborateurs. Qui pour une photo, qui pour un verre tombé, qui pour une porte mal fermée. L'exercice prend parfois des allures d'humiliation publique. « Faites-moi penser à investir dans un costume et une coupe de cheveux pour lui », dira-t-il à propos d'un de ses disciples, déclenchant l'hilarité de la salle.
 
De quoi rendre perplexes certains élèves. Laura, une Française de 31 ans, s'interroge : « Je n'arrive pas à faire le lien entre le Livre tibétain de la vie et de la mort, qui m'a bouleversée, et le personnage que je viens de découvrir ». Les « nouveaux » se rejoignent tous sur un point : pourquoi diable le maître s'acharne-t-il sur ses assistants qui se plient en quatre pour le servir ? « C'est vrai que cela peut surprendre, reconnaît Jack*, l'un des animateurs, un Américain qui essuie au moins 10 blagues par jour de la part du gourou. Mais c'est un enseignement. Si vous ne comprenez pas, c'est le but ! C'est pour casser vos concepts et vos habitudes ». Soit. Les retraitants ne se découragent pas pour si peu, et ils continuent à se lever de bonne grâce pour être à 9 heures pétantes dans le temple, prêts à recevoir la bonne parole.
 
L'épreuve du feu pour tester la volonté des disciples de casser tous leurs concepts se présente le troisième jour. Sans doute encouragé par le climat de compassion qui règne à Lerab Ling, un Néerlandais d'une quarantaine d'années juge le moment opportun pour se confesser devant le maître, et accessoirement devant les centaines de personnes également présentes dans le temple. L'homme prend la parole pour évoquer ses problèmes conjugaux, et la manière dont sa femme lui hurle dessus à toute occasion. Le gourou se lance alors dans un véritable show : « Avez-vous essayé de l'interrompre en l'embrassant ? Ou en lui faisant l'amour passionnément ? Non ? Et sinon, avez-vous essayé de prendre des cours de karaté ? » Le succès est immédiat, les retraitants se tapent sur les cuisses. « Vous êtes néerlandais ? Ce sont les pires. Peut-être que votre femme a raison de dire que vous ne savez pas communiquer ! Avez-vous essayé de lui dire simplement : « Jawohl, jawohl, mein Führer » ?» La salle s'étrangle de rire devant ces conseils illuminés de sagesse.
 
Mais la séance prend un tour inattendu quand l'homme se met à raconter ce qui suscite le courroux de sa femme : « J'ai travaillé pendant vingt-cinq ans avec des enfants handicapés mentaux. Un jour, j'ai abusé de ma position avec l'un d'eux ». Frémissement dans l'auditoire. « Je l'ai dit à ma femme, et c'est pour ça qu'elle fait peser une pression terrible sur moi, elle a toujours peur que je fasse quelque chose à notre fille de 4 ans ». Devant le manque d'ouverture d'esprit manifeste de l'épouse, le maître choisit le silence. Il commence à être à court de blagues. « Un jour, elle a dû partir quelques jours. J'ai fait couler un bain pour ma fille et moi... L'eau était trop chaude, j'ai eu une sorte de malaise : je pouvais entendre et voir, mais je ne pouvais pas bouger. Et c'est là que ma fille m'a sucé ». La salle est muette, interdite. Sogyal Rinpoché reprend la parole : « C'est très courageux de le dire devant tout le monde ». Des applaudissements compatissants viennent saluer l'aveu de ces deux crimes pédophiles.
 
Le soir, on annonce que le « monsieur ayant tenu des propos provocants » a quitté la retraite et que « des gens compétents s'en occupent ». Le sujet divise les retraitants et alimente toutes les conversations. Les plus anciens élèves viennent voir les nouveaux, pour discuter avec eux du « mouvement de colère » que l'épisode soulève chez certains. « C'est intéressant que tu réagisses de manière aussi virulente, estime une disciple confirmée d'une soixantaine d'années, en s'adressant à une jeune femme en larmes. - Pour moi, c'est stupéfiant que ça te laisse aussi indifférente », lui répond-elle. Dès le lendemain cependant, l'épisode du « Néerlandais aux propos provocants » est enterré.
 
Silence, le gourou pète !
 
Encore cinq jours à tenir. Chacun se recentre sur son objectif : apprivoiser l'esprit qui s'échine à nous rendre malheureux, réveiller le bouddha qui sommeille en nous. Pour l'atteindre, une seule solution : suivre le maître. Les retraitants apprennent bien vite que tout ce que fait ou dit Rinpoché est un teaching, un « enseignement ». Personne n'a de mal à le comprendre quand il évoque avec beaucoup de clarté les principes de base de la méditation. Les élèves, enchantés, commencent à toucher du doigt le calme que procure la pratique du « repos de l'esprit », et c'est bien pour cela qu'ils sont venus. Mais c'est beaucoup moins évident quand le gourou se transforme en incarnation tibétaine de Jean-Marie Bigard et se met à imiter le bruit d'un pet ou à disserter sur les vibromasseurs. Ou quand il passe la moitié de la session à rabrouer son équipe parce que son gratte-dos n'est pas en place. Pendant le déjeuner, les retraitants échangent leurs impressions. Le conseil dispensé par les disciples confirmés est limpide : il ne faut surtout pas entrer en « résistance » avec les enseignements. Seule la « dévotion » de l'élève permet d'atteindre une authentique « connexion » avec Rinpoché. C'est lui-même qui l'explique le plus clairement : « Suivez les enseignements, ne réfléchissez pas trop. Je suis votre boss, je suis votre maître, votre rôle est de me suivre ». Au début de la semaine, l'accent était mis sur la communication ; mais à partir du quatrième jour, le gourou change d'avis et propose de supprimer les ateliers de discussion de l'après-midi qui, selon lui, ne servent à rien. On conseille au néophyte en quête d'éveil de ne pas trop poser de questions, mais plutôt de regarder le visage du maître quand il médite, d'écouter sa voix qui a des « pouvoirs spéciaux » et de prier pour lui quand il n'est pas dans son assiette. Sogyal Rinpoché promet que la technique a fait ses preuves. Il raconte comment certains de ses élèves ont guéri du cancer ou retrouvé la vue grâce à la force de leur « connexion ». Motivés, la plupart des retraitants suivent ces conseils avisés. Après tout, ils ont bien l'intention de tirer un maximum de bénéfices de l'expérience : ils ont payé pour ça.
 
Cash machine
 
Les plus jeunes et les plus fauchés (souvent les mêmes) ont déboursé 500€. Pour cette somme, ils ont accès aux enseignements, aux repas (légumes avec accompagnement de... légumes), et sont autorisés à planter leur tente dans la forêt. Il y a beaucoup de moustiques, et la distance qui sépare les dernières tentes du bloc sanitaire transforme toute envie nocturne en véritable expédition. Par ailleurs, les tempêtes à répétition et les températures autour de 7 °C (le centre est perché à 850 m d'altitude) ont fini par faire craquer les plus vaillants. Au sixième jour, une Française se jetait en travers du chemin de Sogyal Rinpoché pour implorer de dormir dans un endroit sec. Son geste désespéré et ses cernes sous les yeux ont convaincu le maître, qui lui a affecté un chalet privé pour la nuit suivante. Au grand dam de tous les autres campeurs qui ont amèrement regretté de ne pas avoir eu la même idée... ou de ne pas avoir rallongé la facture de quelques centaines d'euros pour dormir dans un chalet.
 
Les retraitants doivent également s'acquitter d'une tâche quotidienne appelée « rota » pour participer à la vie du temple. Les plus «avancés » sur le chemin spirituel n'hésitent pas à se dévouer au nettoyage des toilettes, les autres préfèrent donner un coup de main à la compta : 500€ minimum la retraite multipliée par 2 000 ou 3 000 disciples, cela fait au bas mot de 1 à 1,5 million d'euros qui rentrent dans les caisses. Ils peuvent aussi aider la boutique du centre.
 
C'est dans cette échoppe que l'on peut faire l'acquisition des ouvrages spirituels de référence et des photos des grands maîtres. L'endroit offre également l'occasion d'apprécier qu'on peut être bouddhiste sans être dépourvu d'un sens aigu du marketing : tasses Lerab Ling, coussins de méditation Lerab Ling et T-shirts « Osez la méditation ! », on trouve de tout.
 
A la fin de la retraite, les participants dépensent facilement 70€ pour rapporter chez eux un souvenir de cette semaine hors du temps pendant laquelle ils se sont consacrés, souvent avec quelque succès, à l'apaisement de leur esprit, en méditant plusieurs heures par jour et en écoutant en boucle le message du Bouddha. Ou plutôt celui de Sogyal Rinpoché, qui pourrait se résumer en deux mots : « Adulez-moi ».
 
Mais, pour l'instant, ceux qui s'en plaignent à voix haute sont encore rares...
 
* Tous les prénoms ont été changés.
 
 
 
Profession : esclave de gourou
 
En novembre 1994, une femme connue sous le pseudonyme de Janice Doe porte plainte contre Sogyal Rinpoché pour « abus sexuel, mental et physique ». L'affaire se règle hors tribunal par une transaction financière. Si aucune nouvelle plainte en justice n'a été déposée depuis, les forums Internet regorgent de témoignages d'élèves ayant quitté l'association de Sogyal Rinpoché en raison d'un comportement jugé « non conventionnel ». Daniel Genty est le créateur d'un blog consacré au cheminement spirituel intitulé « Les voies de l'âme ». En octobre 2007, il poste un extrait du Livre tibétain de la vie et de la mort qui lui a particulièrement plu. A sa grande surprise, le billet suscite pas moins de 462 réactions, dont certaines sont particulièrement virulentes à l'adresse du chef spirituel de Lerab Ling. Car voilà : Rinpoché se revendique d'une tradition, celle de la « folle sagesse » (lire l'entretien avec Marion Dapsance plus bas). Un héritage particulièrement inadapté aux normes occidentales, dans la mesure où il autorise toutes les pratiques, notamment sexuelles, pouvant amener les élèves à l'éveil. « Le maître, c'est comme le feu, dit un proche du gourou. Si on en est loin, on a froid ; si on s'approche trop, on se brûle ». Mimi, qui a travaillé comme assistante personnelle du maître pendant trois ans, fait partie de celles qui se sont brûlées. « Mon job, c'était d'être à sa disposition : le laver, l'habiller, transmettre ses ordres aux autres, dormir au pied de son lit au cas où il aurait besoin de moi, préparer ses voyages...» S'occuper du maître n'est pas une mince affaire. Chaque déplacement de Rinpoché mobilise des dizaines de personnes et répond à des règles dignes du protocole royal britannique. Le « collaborateur » privilégié se voit remettre un document de plusieurs dizaines de pages de consignes à respecter : veiller à ce qu'il y ait toujours de la nourriture et à boire dans la voiture, s'assurer que quelqu'un à l'arrivée est prêt à lui ouvrir la portière, exiger un menu composé de viande bovine quand Rinpoché doit prendre l'avion (loin d'être végétarien, le maître adore le boeuf), ainsi qu'une place à l'avant de la cabine... La liste est sans fin. « Après quatre mois de ce régime, on est épuisé, on ne réfléchit plus. Le jour où il m'a demandé de me déshabiller, je l'ai pris comme un test de plus pour évaluer ma dévotion », dit Mimi. Un « test » qui lui a été présenté comme une grande chance dont elle devait à tout prix conserver le secret. Aujourd'hui, alors qu'elle a définitivement quitté le maître, l'ancienne disciple a décidé de parler. Elle a témoigné dans le cadre d'un documentaire sur les abus de pouvoirs intitulé « In The Name Of Enlightenment » (« Au nom de l'éveil »). Réalisé par Debi Goodwin, le film a été diffusé le 23 mai 2011 sur la chaîne canadienne Vision TV. Mimi travaille à l'écriture d'un conte autobiographique sur ses rencontres dans le bouddhisme. Dans l'entourage du maître, on rappelle que Rinpoché n'est pas un moine, et qu'il est en droit d'avoir des relations sexuelles avec ses élèves si elles sont consentantes : « Tout ce que fait le maître, c'est toujours dans le but d'amener à l'éveil. Si la disciple ne comprend pas la chance qu'elle a d'avoir une telle connexion avec le maître, c'est que son ego revient en force. C'est très dommage ».
 
source:http://www.marianne.net/Le-lama-Rinpoche-a-Paris-pas-si-zen-ces-bouddhistes_a211593.html

Die Dalai Lamas

»Die Dalai Lamas werden von ihren Anhängern als fortgeschrittene Mahayana Bodhisattvas angesehen, mitfühlende Wesen, die sozusagen ihren eigenen Eintritt in das Nirvana zurückgestellt haben, um der leidenden Menschheit zu helfen. Sie sind demnach auf einem guten Wege zur Buddhaschaft, sie entwickeln Perfektion in ihrer Weisheit und ihrem Mitgefühl zum Wohle aller Wesen. Dies rechtertigt, in Form einer Doktrin, die soziopolitische Mitwirkung der Dalai Lamas, als Ausdruck des mitfühlenden Wunsches eines Bodhisattvas, anderen zu helfen.«

?Hier sollten wir zwei Dinge feststellen, die der Dalai Lama nicht ist: Erstens, er ist nicht in einem einfachen Sinne ein ?Gott-König?. Er mag eine Art König sein, aber er ist kein Gott für den Buddhismus. Zweitens, ist der Dalai Lama nicht das ?Oberhaupt des Tibetischen Buddhismus? als Ganzes. Es gibt zahlreiche Traditionen im Buddhismus. Manche haben ein Oberhaupt benannt, andere nicht. Auch innerhalb Tibets gibt es mehrere Traditionen. Das Oberhaupt der Geluk Tradition ist der Abt des Ganden Klosters, als Nachfolger von Tsong kha pa, dem Begründer der Geluk Tradition im vierzehnten/fünfzehnten Jahrhundert.«

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
Clarke, P. B., Encyclopedia of New Religious Movements
(New York: Routledge, 2006), S. 136.

Regierungsverantwortung
der Dalai Lamas

?Nur wenige der 14 Dalai Lamas regierten Tibet und wenn, dann meist nur für einige wenige Jahre.?

(Brauen 2005:6)

»In der Realität dürften insgesamt kaum mehr als fünfundvierzig Jahre der uneingeschränkten Regierungsgewalt der Dalai Lamas zusammenkommen. Die Dalai Lamas sechs und neun bis zwölf regierten gar nicht, die letzten vier, weil keiner von ihnen das regierungsfähige Alter erreichte. Der siebte Dalai Lama regierte uneingeschränkt nur drei Jahre und der achte überhaupt nur widerwillig und auch das phasenweise nicht allein. Lediglich der fünfte und der dreizehnte Dalai Lama können eine nennenswerte Regieruagsbeteiligung oder Alleinregierung vorweisen. Zwischen 1750 und 1950 gab es nur achtunddreißig Jahre, in denen kein Regent regierte!«

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 182,
Universität Hamburg

Der Fünfte Dalai Lama,
Ngawang Lobsang Gyatso

Der Fünfte Dalai Lama, Ngawang Lobsang Gyatso

?Der fünfte Dalai Lama, der in der tibetischen Geschichte einfach ?Der Gro?e Fünfte? genannt wird, ist bekannt als der Führer, dem es 1642 gelang, Tibet nach einem grausamen Bürgerkrieg zu vereinigen. Die ?ra des fünften Dalai Lama (in etwa von seiner Einsetzung als Herrscher von Tibet bis zum Beginn des 18. Jahrhunderts, als seiner Regierung die Kontrolle über das Land zu entgleiten begann) gilt als pr?gender Zeitabschnitt bei der Herausbildung einer nationalen tibetischen Identit?t - eine Identit?t, die sich im Wesentlichen auf den Dalai Lama, den Potala-Palast der Dalai Lamas und die heiligen Tempel von Lhasa stützt. In dieser Zeit wandelte sich der Dalai Lama von einer Reinkarnation unter vielen, wie sie mit den verschiedenen buddhistischen Schulen assoziiert waren, zum wichtigsten Beschützer seines Landes. So bemerkte 1646 ein Schriftsteller, dass dank der guten Werke des fünften Dalai Lama ganz Tibet jetzt ?unter dem wohlwollenden Schutz eines wei?en Sonnenschirms zentriert? sei; und 1698 konstatierte ein anderer Schriftsteller, die Regierung des Dalai Lama diene dem Wohl Tibets ganz so wie ein Bodhisattva - der heilige Held des Mahayana Buddhismus - dem Wohl der gesamten Menschheit diene.?

Kurtis R. Schaeffer, »Der Fünfte Dalai Lama Ngawang Lobsang Gyatso«, in
DIE DALAI LAMAS: Tibets Reinkarnation des Bodhisattva Avalokite?vara,
ARNOLDSCHE Art Publishers,
Martin Brauen (Hrsg.), 2005, S. 65

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft I

?Gem?? der meisten Quellen war der [5.] Dalai Lama nach den Ma?st?ben seiner Zeit ein recht toleranter und gütiger Herrscher.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 136)

?Rückblickend erscheint Lobsang Gyatso, der ?Gro?e Fünfte?, dem Betrachter als überragende, allerdings auch als widersprüchliche Gestalt.?

Karl-Heinz Golzio / Pietro Bandini,
»Die vierzehn Wiedergeburten des Dalai Lama«,
O.W. Barth Verlag, 1997, S. 118

»Einmal an der Macht, zeigte er den anderen Schulen gegenüber beträchtliche Großzügigkeit. […] Ngawang Lobsang Gyatso wird von den Tibetern der ›Große Fünfte‹ genannt, und ohne jeden Zweifel war er ein ungewöhnlich kluger, willensstarker und doch gleichzeitig großmütiger Herrscher.«

Per Kvaerne, »Aufstieg und Untergang einer klösterlichen Tradition«, in:
Berchert, Heinz; Gombrich, Richard (Hrsg.):
»Der Buddhismus. Geschichte und Gegenwart«,
München 2000, S. 320

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft II

?Viele Tibeter gedenken insbesondere des V. Dalai Lama bis heute mit tiefer Ehrfurcht, die nicht allein religi?s, sondern mehr noch patriotisch begründet ist: Durch gro?es diplomatisches Geschick, allerdings auch durch nicht immer skrupul?sen Einsatz machtpolitischer und selbst milit?rischer Mittel gelang es Ngawang Lobzang Gyatso, dem ?Gro?en Fünften?, Tibet nach Jahrhunderten des Niedergangs wieder zu einen und in den Rang einer bedeutenden Regionalmacht zurückzuführen. Als erster Dalai Lama wurde er auch zum weltlichen Herrscher Tibets proklamiert. Unter seiner ?gide errang der Gelugpa-Orden endgültig die Vorherrschaft über die rivalisierenden lamaistischen Schulen, die teilweise durch blutigen Bürgerkrieg und inquisitorische Verfolgung unterworfen oder au?er Landes getrieben wurden.

Jedoch kehrte der Dalai Lama in seiner zweiten Lebenshälfte, nach Festigung seiner Macht und des tibetischen Staates, zu einer Politik der Mäßigung und Toleranz zurück, die seinem Charakter eher entsprach als die drastischen Maßnahmen, durch die er zur Herrschaft gelangte. Denn Ngawang Lobzang Gyatso war nicht nur ein Machtpolitiker und überragender Staatsmann, sondern ebenso ein spiritueller Meister mit ausgeprägter Neigung zu tantrischer Magie und lebhaftem Interesse auch an den Lehren andere lamaistischer Orden. Zeitlebens empfing er, wie die meisten seiner Vorgänger, gebieterische Gesichte, die er gegen Ende seines Lebens in seinen ›Geheimen Visionen‹ niederlegte.«

(Golzio, Bandini 1997: 95)

Der Dreizehnte Dalai Lama,
Thubten Gyatso

Der Dreizehnte Dalai Lama, Thubten Gyatso

?Ein anderer, besonders wichtiger Dalai Lama war der Dreizehnte (1876-1933). Als starker Herrscher versuchte er, im Allgemeinen ohne Erfolg, Tibet zu modernisieren. ?Der gro?e Dreizehnte? nutzte den Vorteil des schwindenden Einflusses China im 1911 beginnenden Kollaps dessen Monarchie, um faktisch der vollst?ndigen nationalen Unabh?ngigkeit Tibets von China Geltung zu verschaffen. Ein Fakt, den die Tibeter von jeher als Tatsache erachtet haben.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

?Manche m?gen sich vielleicht fragen, wie die Herrschaft des Dalai Lama im Vergleich mit europ?ischen oder amerikanischen Regierungschefs einzusch?tzen ist. Doch ein solcher Vergleich w?re nicht gerecht, es sei denn, man geht mehrere hundert Jahre in der europ?ischen Geschichte zurück, als Europa sich in demselben Zustand feudaler Herrschaft befand, wie es in Tibet heutzutage der Fall ist. Ganz sicher w?ren die Tibeter nicht glücklich, wenn sie auf dieselbe Art regiert würden wie die Menschen in England; und man kann wahrscheinlich zu Recht behaupten, dass sie im Gro?en und Ganzen glücklicher sind als die V?lker Europas oder Amerikas unter ihren Regierungen. Mit der Zeit werden gro?e Ver?nderungen kommen; aber wenn sie nicht langsam vonstatten gehen und die Menschen nicht bereit sind, sich anzupassen, dann werden sie gro?e Unzufriedenheit verursachen. Unterdessen l?uft die allgemeine Verwaltung Tibets in geordneteren Bahnen als die Verwaltung Chinas; der tibetische Lebensstandard ist h?her als der chinesische oder indische; und der Status der Frauen ist in Tibet besser als in beiden genannten L?ndern.?

Sir Charles Bell, »Der Große Dreizehnte:
Das unbekannte Leben des XIII. Dalai Lama von Tibet«,
Bastei Lübbe, 2005, S. 546

Der Dreizehnte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft

?War der Dalai Lama im Gro?en und Ganzen ein guter Herrscher? Dies k?nnen wir mit Sicherheit bejahen, auf der geistlichen ebenso wie auf der weltlichen Seite. Was erstere betrifft, so hatte er die komplizierte Struktur des tibetischen Buddhismus schon als kleiner Junge mit ungeheurem Eifer studiert und eine au?ergew?hnliche Gelehrsamkeit erreicht. Er verlangte eine strengere Befolgung der m?nchischen Regeln, veranlasste die M?nche, ihren Studien weiter nachzugehen, bek?mpfte die Gier, Faulheit und Korruption unter ihnen und verminderte ihren Einfluss auf die Politik. So weit wie m?glich kümmerte er sich um die zahllosen religi?sen Bauwerke. In summa ist ganz sicher festzuhalten, dass er die Spiritualit?t des tibetischen Buddhismus vergr??ert hat.

Auf der weltlichen Seite stärkte er Recht und Gesetz, trat in engere Verbindung mit dem Volk, führte humanere Grundsätze in Verwaltung und Justiz ein und, wie oben bereits gesagt, verringerte die klösterliche Vorherrschaft in weltlichen Angelegenheiten. In der Hoffnung, damit einer chinesischen Invasion vorbeugen zu können, baute er gegen den Widerstand der Klöster eine Armee auf; vor seiner Herrschaft gab es praktisch keine Armee. In Anbetracht der sehr angespannten tibetischen Staatsfinanzen, des intensiven Widerstands der Klöster und anderer Schwierigkeiten hätte er kaum weiter gehen können, als er es tat.

Im Verlauf seiner Regierung beendete der Dalai Lama die chinesische Vorherrschaft in dem großen Teil Tibets, den er beherrschte, indem er chinesische Soldaten und Beamte daraus verbannte. Dieser Teil Tibets wurde zu einem vollkommen unabhängigen Königreich und blieb dies auch während der letzten 20 Jahre seines Lebens.«

Sir Charles Bell in (Bell 2005: 546-47)

Der Vierzehnte Dalai Lama,
Tenzin Gyatso

Der Vierzehnte Dalai Lama, Tenzin Gyatso

?Der jetzige vierzehnte Dalai Lama (Tenzin Gyatso) wurde 1935 geboren. Die Chinesen besetzten Tibet in den frühen 1950er Jahren, der Dalai Lama verlie? Tibet 1959. Er lebt jetzt als Flüchtling in Dharamsala, Nordindien, wo er der Tibetischen Regierung im Exil vorsteht. Als gelehrte und charismatische Pers?nlichkeit, hat er aktiv die Unabh?ngigkeit seines Landes von China vertreten. Durch seine h?ufigen Reisen, Belehrungen und Bücher macht er den Buddhismus bekannt, engagiert sich für den Weltfrieden sowie für die Erforschung von Buddhismus und Wissenschaft. Als Anwalt einer ?universellen Verantwortung und eines guten Herzens?, erhielt er den Nobelpreis im Jahre 1989.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

Moralische Legitimation
der Herrschaft Geistlicher

Für Sobisch ist die moralische Legitimation der Herrschaft Geistlicher ?außerordentlich zweifelhaft?. Er konstatiert:

?Es zeigte sich auch in Tibet, da? moralische Integrit?t nicht automatisch mit der Zugeh?rigkeit zu einer Gruppe von Menschen erlangt wird, sondern allein auf pers?nlichen Entscheidungen basiert. Vielleicht sind es ?hnliche überlegungen gewesen, die den derzeitigen, vierzehnten Dalai Lama dazu bewogen haben, mehrmals unmi?verst?ndlich zu erkl?ren, da? er bei einer Rückkehr in ein freies Tibet kein politische Amt mehr übernehmen werde. Dies ist, so meine ich, keine schlechte Nachricht. Denn dieser Dalai Lama hat bewiesen, da? man auch ohne ein international anerkanntes politisches Amt inne zu haben durch ein glaubhaft an ethischen Grunds?tzen ausgerichtetes beharrliches Wirken einen enormen Einfluss in der Welt ausüben kann.?

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 190,
Universität Hamburg