The Truth of Tibetan Buddhism

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Sexual scandals of Lamas and Rinpoches

über die Dalai Lamas

Before Buddhism was brought to Tibet, the Tibetans had their believes in "Bon". "Bon" is a kind of folk beliefs which gives offerings to ghosts and gods and receives their blessing. It belongs to local folk beliefs.

In the Chinese Tang Dynasty, the Tibetan King Songtsän Gampo brought “Buddhism” to the Tibetan people which became the state religion. The so-called “Buddhism” is Tantric Buddhism which spreads out during the final period of Indian Buddhism. The Tantric Buddhism is also named "left hand tantra" because of its tantric sexual practices. In order to suit Tibetan manners and customs, the tantric Buddhism was mixed with "Bon". Due to its beliefs of ghosts and sexual practices, it became more excessive.

The tantric Master Atiśa spread out the tantric sex teachings in private. Padmasambhava taught it in public, so that the Tibetan Buddhism stands not only apart from Buddhist teachings, but also from Buddhist form. Thus, the Tibetan Buddhism does not belong to Buddhism, and has to be renamed "Lamaism".

   
                  June Campbell, esclave sexuelle au nom du tantrisme

June Campbell fut la traductrice du célèbre maître tibétain Kalou Rinpoche, et aussi sa "mudra", sa "dakini", en d'autres termes sa concubine, mais dans un contexte tantrique qu'elle analysa a postériori comme un pur prétexte permettant à ce moine de rompre ses voeux de chasteté.

De son expérience douloureuse, elle a tiré un livre, ainsi que la matière d'interviews.

Proche pendant des années d'un des plus grands maîtres tibétains, tant comme traductrice que comme compagne, June Campbell est une des personnes qui connaissent le mieux, de l'intérieur, ce mystérieux bouddhisme tantrique, où le secret joue un si grand rôle.

La démystication du tantrisme qu'elle opère est donc le fait de quelqu'un, ou plutôt quelqu'une, qui en connait bien des ressorts intérieurs et bien des secrets, à vrai dire les bien misérables petits secrets de queutards baisouillant en cachette.

June Campbell eut à subir les insultes habituelles que reçoivent les victimes d'abus sexuels qui osent révêler les travers d'un "grand homme".

Elle a abandonné la pratique du bouddhisme tibétain.

Kalou Rinpoche

Kalou Rinpoche (1905 - 1989) est un célèbre maître tibétain appartenant à l'école Kagyupa. Il a fondé de nombreux centres tibétains en occident et particulièrement en France, et il est l'auteur de plusieurs livres. Grand mystique, ayant passé quatorze ans en retraite solitaire dans les montagnes, il est considéré comme ayant atteint des accomplissements élevés. Il a eu pour disciples les plus grands lamas tibétains. Son image est cependant ternie par les abus sexuels qu'il pratiqua sur June Campbell, abus mentionnés dans son profil Wikipedia en anglais, mais absents du profil en français.

Les pratiques sexuelles dans le tantrisme

L'existence même de pratiques sexuelles dans le tantrisme n'est pas un mystère : nous avons tous vu des peintures tibétaines représentant deux divinités en "yab-youm", c'est à dire en union sexuelle.

Le questionnement porte plutôt sur la fréquence de telles pratiques (exceptionnelles ou courantes ?), sur leur degré d'intensité (ont-elles lieu en imagination, en "visualisation", ou en vrai ?) et sur le sort de la partenaire féminine (est-elle consentante ? est-elle dans une relation d'égalité ? qu'advient-il d'elle quand elle vieillit ou si elle tombe enceinte ?).

D'après certains auteurs, le sort de cette partenaire féminine serait idyllique. Elle serait traitée mieux qu'à égalité : comme une déesse dont le mâle serait l'adorateur. Telle est la thèse de Miranda Shaw dans son livre Passionate Enlightenement.

Tout autre est le point de vue de June Campbell.

June Campbell

June Campbell est écossaise. Très tôt passionnée par le bouddhisme, elle devient la traductrice de plusieurs grands maîtres, et en particulier de Kalou Rinpoche, qui se met à exiger (c'est bien le mot) qu'elle devienne aussi sa concubine. Elle n'a pas encore trente ans. Il en a près de soixante-dix.

De cette expérience traumatique, June Campbell tira un livre paru en 1996 sous le titreTraveller in Space : Gender, Identity and Tibetan Buddhism (extraits 1, 2, 3). Un résumé de l'affaire est disponible ici. June Campbell donna aussi une grande interview au magazine Tricycle sur le secret tantrique.

Traveller in space, Voyageuse de l'espace en français, dakini en sanskrit : tel est le terme très valorisant (l'expérience l'est moins) utilisé pour pour désigner la concubine d'un pratiquant tantrique, ainsi assimilée à une divinité. Campbell analyse la situation comme un exploitation, un abus. Elle se voit niée, puisque les proches du lama eux-mêmes ignorent l'existence du couple, sauf un jeune moine avec qui Rinpoche la partage. Plus tard, il prend aussi une deuxième concubine plus jeune, et June Campell est priée de s'en acommoder et de, toujours, garder le secret :

"A titre d'exemple de ce qui pourrait arriver, l'on me dit que le lama avec qui je vivais avait eu, dans une autre vie, une maîtresse qui lui causait du souci ; pour faire cesser le trouble, il lui jeta un sort, elle tomba malade et mourut. Il me dit aussi que cette femme était un puissant démon ; qu'il l'avait fait participer à des actes sexuels par compassion mais qu'elle causait tant de trouble que ce n'était plus supportable, et que son statut en tant que lama en était menacé."

Ces menaces sont d'autant plus prises au sérieux par June Campbell que la jeune seconde maîtresse de Kalou Rinpoche meurt brusquement, en principe d'une crise cardiaque.

Cet épisode de menaces met mal à l'aise car, de banales histoires de coucheries tantriques qui ne sont à vrai dire pas une révélation, on est passé là à de pures et simples menaces de mort, et à l'acceptation au moins théorique de la notion de magie noire par un des maîtres les plus vénérés. Que ce soit vrai ou faux, Kalou Rinpoche s'est vanté d'avoir tué une maîtresse gênante par des pratiques de sorcellerie. Cela témoigne au moins d'une certaine complaisance vis à vis de ces pratiques, et vis à vis du meurtre de subordonnés gênants.
Le secret dans le tantrisme

Le problème du secret dans le tantrisme tient une place importante chez June Campbell qui, rappelons le, le connait de l'intérieur. Le secret est généralisé, et il est contraignant pour le disciple, qu'il emprisonne littéralement : en témoigne le vrai sentiment de rupture de tabou qu'elle éprouva, et qui la fit hésiter des années avant de raconter son histoire. En même temps, le secret tient souvent, très banalement, à de bêtes coucheries survenues entre un lama et une disciple.

Pourquoi ce secret alors, puisque le tantrisme n'a pas d'objection de principe à la sexualité ? Certes, nous répond Campbell, il n'y a pas d'objection de principe, mais il y a quand même des situations où une liaison doit être cachée, par exemple si le lama est marié ou s'il a pris des voeux monastiques de chasteté. Surtout, ce secret a quelque chose de structurant dans la société tibétaine. En effet, nous dit Campbell, les pratiques sexuelles, sont généralisées chez ceux qui le peuvent, c'est à dire chez ceux qui détiennent le pouvoir, en d'autres termes chez les moines de haut rang. Car, nul ne l'ignore, la société tibétaine traditionnelle a pour colonne vertébrale des ordres monastiques astreints à des voeux de chasteté. Elle a donc, clairement, une contradiction à résoudre, et le secret est l'ingrédient miracle qui permet de concilier vie sexuelle épanouie et respect apparent du code de discipline monastique.

Qu'en est-il de la pratique consistant à se contenter de visualiser des scènes sexuelles sans les vivre autrement qu'en imagination ? Est-elle considérée comme apportant, pour la pratique, les mêmes bienfaits que des relations sexuelles réelles ? Non, répond Campbell. Les scènes sexuelles juste visualisées, c'est ce qui est écrit dans les textes, mais en réalité la vraie pratique tantrique commence quand le pratiquant peut se procurer une vraie partenaire féminine. Les visualisations sont un simple pis aller pour les débutants ou les moines sans pouvoir. La thématique de la sexualité par visualisation, très répandue dans les éléments de langage du système est aussi très pratique pour avouer sans avouer, pour reconnaître que le tantrisme sexuel existe tout en laissant entendre qu'il est exceptionnel.

D'autres circonstances, plus psychologies, jouent aussi dans cette association indissoluble entre sexualité et secret. Les moines tibétains, surtout les grands maître tulkous, étaient souvent amenés enfants au monastère après une rupture souvent traumatique avec la famille. Les rencontres avec mère et soeurs se faisaient à l'occasion d'instants volés. La vie quotidienne se déroulait en milieu exclusivement masculin. Dans ce contexte, c'est presque naturellement qu'une rencontre, même innocente, avec une femme, même une parente, donnait une impression de conspiration.

Campbell insiste sur le côté très hiérarchisé de la société tantrique, et sur le secret qui envahit tout, et crée des situations très paradoxales. L'existence de pratiques sexuelles est connue, devinée et pressentie, mais sans que leur fréquence soit bien appréciée, et sans que l'entourage sache que tel lama en particulier a pour concubine Unetelle en particulier. Une révélation fait l'objet d'un coup de tonnerre, au moins sur l'entourage masculin des proches disciples et des conseillers en théorie les plus proches du maître. Les femmes, en savent finalement plus sur les ressorts secrets du tantrisme, et, en même temps, chaque maîtresse est réduite au rang de complète inexistence.

Les conseils de Campbell aux jeunes femmes qui se trouveraient dans la même situation qu'elle : ne pas se prendre pour des personnes au karma exceptionnel parce qu'un maître a jeté les yeux sur elles (ce qui tend à faire perdurer ces relations malsaines). Et ne pas craindre le mauvais karma quand elles voudront rompre et la relation et le secret : "La vérité ne produit jamais de mauvais karma", nous dit Campbell.

Et qu'en est-il de ce statut quasi divin qui serait accordé à la partenaire féminine ? Qu'en est-il de ces grandes lignées de maîtres tantriques féminins dont Miranda Shaw, dans son livre ? Campbell répond qu'elle n'en a jamais rien vu, et que ces grandes lignées, à supposer qu'elles aient existé, doivent dater de 500 ou 1000 ans.

http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/june-campbell-esclave-sexuelle-au-100885


Die Dalai Lamas

»Die Dalai Lamas werden von ihren Anhängern als fortgeschrittene Mahayana Bodhisattvas angesehen, mitfühlende Wesen, die sozusagen ihren eigenen Eintritt in das Nirvana zurückgestellt haben, um der leidenden Menschheit zu helfen. Sie sind demnach auf einem guten Wege zur Buddhaschaft, sie entwickeln Perfektion in ihrer Weisheit und ihrem Mitgefühl zum Wohle aller Wesen. Dies rechtertigt, in Form einer Doktrin, die soziopolitische Mitwirkung der Dalai Lamas, als Ausdruck des mitfühlenden Wunsches eines Bodhisattvas, anderen zu helfen.«

?Hier sollten wir zwei Dinge feststellen, die der Dalai Lama nicht ist: Erstens, er ist nicht in einem einfachen Sinne ein ?Gott-König?. Er mag eine Art König sein, aber er ist kein Gott für den Buddhismus. Zweitens, ist der Dalai Lama nicht das ?Oberhaupt des Tibetischen Buddhismus? als Ganzes. Es gibt zahlreiche Traditionen im Buddhismus. Manche haben ein Oberhaupt benannt, andere nicht. Auch innerhalb Tibets gibt es mehrere Traditionen. Das Oberhaupt der Geluk Tradition ist der Abt des Ganden Klosters, als Nachfolger von Tsong kha pa, dem Begründer der Geluk Tradition im vierzehnten/fünfzehnten Jahrhundert.«

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
Clarke, P. B., Encyclopedia of New Religious Movements
(New York: Routledge, 2006), S. 136.

Regierungsverantwortung
der Dalai Lamas

?Nur wenige der 14 Dalai Lamas regierten Tibet und wenn, dann meist nur für einige wenige Jahre.?

(Brauen 2005:6)

»In der Realität dürften insgesamt kaum mehr als fünfundvierzig Jahre der uneingeschränkten Regierungsgewalt der Dalai Lamas zusammenkommen. Die Dalai Lamas sechs und neun bis zwölf regierten gar nicht, die letzten vier, weil keiner von ihnen das regierungsfähige Alter erreichte. Der siebte Dalai Lama regierte uneingeschränkt nur drei Jahre und der achte überhaupt nur widerwillig und auch das phasenweise nicht allein. Lediglich der fünfte und der dreizehnte Dalai Lama können eine nennenswerte Regieruagsbeteiligung oder Alleinregierung vorweisen. Zwischen 1750 und 1950 gab es nur achtunddreißig Jahre, in denen kein Regent regierte!«

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 182,
Universität Hamburg

Der Fünfte Dalai Lama,
Ngawang Lobsang Gyatso

Der Fünfte Dalai Lama, Ngawang Lobsang Gyatso

?Der fünfte Dalai Lama, der in der tibetischen Geschichte einfach ?Der Gro?e Fünfte? genannt wird, ist bekannt als der Führer, dem es 1642 gelang, Tibet nach einem grausamen Bürgerkrieg zu vereinigen. Die ?ra des fünften Dalai Lama (in etwa von seiner Einsetzung als Herrscher von Tibet bis zum Beginn des 18. Jahrhunderts, als seiner Regierung die Kontrolle über das Land zu entgleiten begann) gilt als pr?gender Zeitabschnitt bei der Herausbildung einer nationalen tibetischen Identit?t - eine Identit?t, die sich im Wesentlichen auf den Dalai Lama, den Potala-Palast der Dalai Lamas und die heiligen Tempel von Lhasa stützt. In dieser Zeit wandelte sich der Dalai Lama von einer Reinkarnation unter vielen, wie sie mit den verschiedenen buddhistischen Schulen assoziiert waren, zum wichtigsten Beschützer seines Landes. So bemerkte 1646 ein Schriftsteller, dass dank der guten Werke des fünften Dalai Lama ganz Tibet jetzt ?unter dem wohlwollenden Schutz eines wei?en Sonnenschirms zentriert? sei; und 1698 konstatierte ein anderer Schriftsteller, die Regierung des Dalai Lama diene dem Wohl Tibets ganz so wie ein Bodhisattva - der heilige Held des Mahayana Buddhismus - dem Wohl der gesamten Menschheit diene.?

Kurtis R. Schaeffer, »Der Fünfte Dalai Lama Ngawang Lobsang Gyatso«, in
DIE DALAI LAMAS: Tibets Reinkarnation des Bodhisattva Avalokite?vara,
ARNOLDSCHE Art Publishers,
Martin Brauen (Hrsg.), 2005, S. 65

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft I

?Gem?? der meisten Quellen war der [5.] Dalai Lama nach den Ma?st?ben seiner Zeit ein recht toleranter und gütiger Herrscher.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 136)

?Rückblickend erscheint Lobsang Gyatso, der ?Gro?e Fünfte?, dem Betrachter als überragende, allerdings auch als widersprüchliche Gestalt.?

Karl-Heinz Golzio / Pietro Bandini,
»Die vierzehn Wiedergeburten des Dalai Lama«,
O.W. Barth Verlag, 1997, S. 118

»Einmal an der Macht, zeigte er den anderen Schulen gegenüber beträchtliche Großzügigkeit. […] Ngawang Lobsang Gyatso wird von den Tibetern der ›Große Fünfte‹ genannt, und ohne jeden Zweifel war er ein ungewöhnlich kluger, willensstarker und doch gleichzeitig großmütiger Herrscher.«

Per Kvaerne, »Aufstieg und Untergang einer klösterlichen Tradition«, in:
Berchert, Heinz; Gombrich, Richard (Hrsg.):
»Der Buddhismus. Geschichte und Gegenwart«,
München 2000, S. 320

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft II

?Viele Tibeter gedenken insbesondere des V. Dalai Lama bis heute mit tiefer Ehrfurcht, die nicht allein religi?s, sondern mehr noch patriotisch begründet ist: Durch gro?es diplomatisches Geschick, allerdings auch durch nicht immer skrupul?sen Einsatz machtpolitischer und selbst milit?rischer Mittel gelang es Ngawang Lobzang Gyatso, dem ?Gro?en Fünften?, Tibet nach Jahrhunderten des Niedergangs wieder zu einen und in den Rang einer bedeutenden Regionalmacht zurückzuführen. Als erster Dalai Lama wurde er auch zum weltlichen Herrscher Tibets proklamiert. Unter seiner ?gide errang der Gelugpa-Orden endgültig die Vorherrschaft über die rivalisierenden lamaistischen Schulen, die teilweise durch blutigen Bürgerkrieg und inquisitorische Verfolgung unterworfen oder au?er Landes getrieben wurden.

Jedoch kehrte der Dalai Lama in seiner zweiten Lebenshälfte, nach Festigung seiner Macht und des tibetischen Staates, zu einer Politik der Mäßigung und Toleranz zurück, die seinem Charakter eher entsprach als die drastischen Maßnahmen, durch die er zur Herrschaft gelangte. Denn Ngawang Lobzang Gyatso war nicht nur ein Machtpolitiker und überragender Staatsmann, sondern ebenso ein spiritueller Meister mit ausgeprägter Neigung zu tantrischer Magie und lebhaftem Interesse auch an den Lehren andere lamaistischer Orden. Zeitlebens empfing er, wie die meisten seiner Vorgänger, gebieterische Gesichte, die er gegen Ende seines Lebens in seinen ›Geheimen Visionen‹ niederlegte.«

(Golzio, Bandini 1997: 95)

Der Dreizehnte Dalai Lama,
Thubten Gyatso

Der Dreizehnte Dalai Lama, Thubten Gyatso

?Ein anderer, besonders wichtiger Dalai Lama war der Dreizehnte (1876-1933). Als starker Herrscher versuchte er, im Allgemeinen ohne Erfolg, Tibet zu modernisieren. ?Der gro?e Dreizehnte? nutzte den Vorteil des schwindenden Einflusses China im 1911 beginnenden Kollaps dessen Monarchie, um faktisch der vollst?ndigen nationalen Unabh?ngigkeit Tibets von China Geltung zu verschaffen. Ein Fakt, den die Tibeter von jeher als Tatsache erachtet haben.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

?Manche m?gen sich vielleicht fragen, wie die Herrschaft des Dalai Lama im Vergleich mit europ?ischen oder amerikanischen Regierungschefs einzusch?tzen ist. Doch ein solcher Vergleich w?re nicht gerecht, es sei denn, man geht mehrere hundert Jahre in der europ?ischen Geschichte zurück, als Europa sich in demselben Zustand feudaler Herrschaft befand, wie es in Tibet heutzutage der Fall ist. Ganz sicher w?ren die Tibeter nicht glücklich, wenn sie auf dieselbe Art regiert würden wie die Menschen in England; und man kann wahrscheinlich zu Recht behaupten, dass sie im Gro?en und Ganzen glücklicher sind als die V?lker Europas oder Amerikas unter ihren Regierungen. Mit der Zeit werden gro?e Ver?nderungen kommen; aber wenn sie nicht langsam vonstatten gehen und die Menschen nicht bereit sind, sich anzupassen, dann werden sie gro?e Unzufriedenheit verursachen. Unterdessen l?uft die allgemeine Verwaltung Tibets in geordneteren Bahnen als die Verwaltung Chinas; der tibetische Lebensstandard ist h?her als der chinesische oder indische; und der Status der Frauen ist in Tibet besser als in beiden genannten L?ndern.?

Sir Charles Bell, »Der Große Dreizehnte:
Das unbekannte Leben des XIII. Dalai Lama von Tibet«,
Bastei Lübbe, 2005, S. 546

Der Dreizehnte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft

?War der Dalai Lama im Gro?en und Ganzen ein guter Herrscher? Dies k?nnen wir mit Sicherheit bejahen, auf der geistlichen ebenso wie auf der weltlichen Seite. Was erstere betrifft, so hatte er die komplizierte Struktur des tibetischen Buddhismus schon als kleiner Junge mit ungeheurem Eifer studiert und eine au?ergew?hnliche Gelehrsamkeit erreicht. Er verlangte eine strengere Befolgung der m?nchischen Regeln, veranlasste die M?nche, ihren Studien weiter nachzugehen, bek?mpfte die Gier, Faulheit und Korruption unter ihnen und verminderte ihren Einfluss auf die Politik. So weit wie m?glich kümmerte er sich um die zahllosen religi?sen Bauwerke. In summa ist ganz sicher festzuhalten, dass er die Spiritualit?t des tibetischen Buddhismus vergr??ert hat.

Auf der weltlichen Seite stärkte er Recht und Gesetz, trat in engere Verbindung mit dem Volk, führte humanere Grundsätze in Verwaltung und Justiz ein und, wie oben bereits gesagt, verringerte die klösterliche Vorherrschaft in weltlichen Angelegenheiten. In der Hoffnung, damit einer chinesischen Invasion vorbeugen zu können, baute er gegen den Widerstand der Klöster eine Armee auf; vor seiner Herrschaft gab es praktisch keine Armee. In Anbetracht der sehr angespannten tibetischen Staatsfinanzen, des intensiven Widerstands der Klöster und anderer Schwierigkeiten hätte er kaum weiter gehen können, als er es tat.

Im Verlauf seiner Regierung beendete der Dalai Lama die chinesische Vorherrschaft in dem großen Teil Tibets, den er beherrschte, indem er chinesische Soldaten und Beamte daraus verbannte. Dieser Teil Tibets wurde zu einem vollkommen unabhängigen Königreich und blieb dies auch während der letzten 20 Jahre seines Lebens.«

Sir Charles Bell in (Bell 2005: 546-47)

Der Vierzehnte Dalai Lama,
Tenzin Gyatso

Der Vierzehnte Dalai Lama, Tenzin Gyatso

?Der jetzige vierzehnte Dalai Lama (Tenzin Gyatso) wurde 1935 geboren. Die Chinesen besetzten Tibet in den frühen 1950er Jahren, der Dalai Lama verlie? Tibet 1959. Er lebt jetzt als Flüchtling in Dharamsala, Nordindien, wo er der Tibetischen Regierung im Exil vorsteht. Als gelehrte und charismatische Pers?nlichkeit, hat er aktiv die Unabh?ngigkeit seines Landes von China vertreten. Durch seine h?ufigen Reisen, Belehrungen und Bücher macht er den Buddhismus bekannt, engagiert sich für den Weltfrieden sowie für die Erforschung von Buddhismus und Wissenschaft. Als Anwalt einer ?universellen Verantwortung und eines guten Herzens?, erhielt er den Nobelpreis im Jahre 1989.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

Moralische Legitimation
der Herrschaft Geistlicher

Für Sobisch ist die moralische Legitimation der Herrschaft Geistlicher ?außerordentlich zweifelhaft?. Er konstatiert:

?Es zeigte sich auch in Tibet, da? moralische Integrit?t nicht automatisch mit der Zugeh?rigkeit zu einer Gruppe von Menschen erlangt wird, sondern allein auf pers?nlichen Entscheidungen basiert. Vielleicht sind es ?hnliche überlegungen gewesen, die den derzeitigen, vierzehnten Dalai Lama dazu bewogen haben, mehrmals unmi?verst?ndlich zu erkl?ren, da? er bei einer Rückkehr in ein freies Tibet kein politische Amt mehr übernehmen werde. Dies ist, so meine ich, keine schlechte Nachricht. Denn dieser Dalai Lama hat bewiesen, da? man auch ohne ein international anerkanntes politisches Amt inne zu haben durch ein glaubhaft an ethischen Grunds?tzen ausgerichtetes beharrliches Wirken einen enormen Einfluss in der Welt ausüben kann.?

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 190,
Universität Hamburg